Comment gérer la perte de motivation : Partie 2

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Pour rappel, cet article fait suite à la partie 1 sur la perte de motivation.

Dans la partie 1, nous avions défini le fait qu’il subsistait 3 excuses principales à la perte de motivation :

– « Je n’ai pas de résultat »
– « Le niveau des autres artistes me décourage »
– « Je prends plus de plaisir dans d’autres activités »

Développons dans cet article l’excuse n°2 : “Le niveau des autres artistes me décourage”.

Le niveau des autres artistes me décourage

Si vous vous êtes déjà dit “Je n’arriverais jamais à avoir son niveau”, “il a de la chance de savoir faire les mains”, “Mais comment fait-t-il pour aussi bien comprendre les couleurs ?”

Alors vous voilà dans la 2ᵉ excuse que j’appelle : la comparaison paralysante. Regarder le travail des autres est une très bonne chose. Se comparer constamment l’est un peu moins et peu parfois (souvent) amener à l’inactivité. “À quoi bon, je n’arriverais jamais à faire aussi bien”.

Des objectifs différents

Pour commencer, commencez par définir vos objectifs. Apprenez-vous le dessin pour le plaisir ? Pour devenir professionnel ? Pour devenir le prochain Michel-Ange ?

N’oubliez pas que les artistes que vous admirez n’ont sûrement pas les mêmes objectifs que vous, et ne dessinent pas depuis le même nombre d’années. Eux aussi ont été débutant. Ils ont dû faire des sacrifices pour en arriver là où ils en sont.
Énormément d’artistes reconnus aujourd’hui assument qu’ils ont passé souvent 3 ans minimum cloîtrés chez eux à dessiner 10h par jours ! Êtes-vous prêt à faire ce sacrifice ? À dire “non” à une sortie entre amis sous prétexte que vous devez travailler votre dessin ?

Le temps que vous passerez à dessiner risque fortement d’être égal à votre potentiel de progression. Cependant, il serait dommage de sacrifier totalement sa vie pendant plusieurs années. À vous donc d’avoir un équilibre qui vous convienne entre apprentissages du dessin et loisirs.
Si vous considérez justement le dessin comme un loisir, alors arrêtez de vous comparer au niveau des professionnels qui font ça minimum 8h par jour. Cela n’a juste aucun sens. Une fois cet état d’esprit en tête, je vous propose quelques conseils pour arrêter de se comparer.

La diète d’image

Une astuce facile à réaliser. Si vous comparer constamment aux autres vous pousse à l’inactivité alors arrêtez tout simplement de regarder les images des autres !
Fermez Artstation, Pinterest, Instagram etc. et produisez ! Je vous recommande d’ailleurs l’article “Débutants, ne réfléchissez pas trop, dessinez !” si vous ne l’avez pas encore lu.

Quelques chiffres

Saviez-vous qu’en 2017 :
– Craig Mullins a 53 ans et dessine depuis 35 ans
– Jung Gi Kim a 42 ans et a rempli plus de 3 500 pages de croquis “pour le plaisir” !
– Feng Zhu a 112 concepts arts seulement sur la première page de son site… et il y a 25 pages !
– Picasso : c’est 13 500 peintures, 10 000 gravures, 34 000 illustrations, 300 sculptures !

Une simple recherche sur Google Image vous permet de vous rendre compte de l’énorme production de Feng Zhu !

Bref, vous l’aurez comprit, les artistes que vous admirez ont produit… énormément produit. N’oubliez donc pas qu’il est impossible de comparer ce qui n’est pas comparable. Atteignez les chiffres de vos artistes préférés, et il y a fort à parier que vous soyez plus que satisfait de votre production.

Trouvez-vous un apprenti

Nous sommes tous l’expert de quelqu’un d’autre.

Même si vous ne dessinez que depuis 6 mois, vous avec plus de connaissances qu’une personne qui dessine depuis une semaine.
Alors aidez les autres. Aider les autres, c’est s’aider soi-même.

Lorsque j’ai commencé à donner des cours il y a plus de 5 ans, je ne dessinais pas plus que ça (je donnais aussi des cours de danse), et pourtant mon niveau a fait un bond avant phénoménal ! Pourquoi ? Tout simplement parce que je venais de passer 4 ans à l’Ecole Emile Cohl à essayer de comprendre tout ce qu’on m’avait enseigné. Une fois ces connaissances plus ou moins comprises, j’ai dû les “simplifier” pour les expliquer à mes élèves. Et ce processus mental n’a fait que consolider mes connaissances, me poussant à dessiner de manière consciente et plus seulement instinctive comme j’avais tendance à le faire avant d’être professeur de dessin.

Enseigner consolide vos connaissances. Et avoir un ou plusieurs “apprentis” est plus que bénéfique pour vous deux. Vous ne voudriez pas que votre apprenti dépasse le maître, n’est-ce pas ? 🙂

Pour rappel, le groupe Facebook “Dessin Digital” propose cet exercice. En donnant des avis sur les dessins des autres, c’est votre propre niveau en dessin que vous augmentez ! Ne vous en privez donc pas !

Je prends plus de plaisir avec d’autres activités

Ahh, voilà notre troisième excuse. Et la plus compliquée à combattre.
Apprendre le dessin quand on est débutant : c’est ingrat. On se rend bien compte que l’image que nous avions en tête n’a rien à voir une fois sur le papier, et c’est un sentiment extrêmement frustrant.

Du coup, on se retrouve à faire d’autres choses, car “apprendre le dessin, c’est compliqué”.

J’ai un secret pour vous : apprendre le dessin n’est pas si compliqué si on accepte le processus d’apprentissage.

Ces autres activités que vous préférez au dessin, à quoi ressemblent-t-elles ? Posez-vous la question maintenant. Quand vous ne dessinez pas, vous faites quoi ?

Est-ce que ces activités vous apportent réellement du plaisir ou vous faites ça “fautes de mieux”, “pour passer le temps”, parce que “ça détend” ? J’ai déjà abordé le sujet plusieurs fois sur ce blog, mais il est extrêmement difficile à notre époque de ne pas être distrait par des activités inutiles.
Télévision, Facebook, Jeux Vidéo (oui, je mets Jeux Vidéo dans cette catégorie, et pourtant, j’en crée).

Je vous propose un exercice. Listez maintenant toutes ces activités que vous faites “pour le plaisir”, puis classez-les en 2 catégories.

– “Activité dont je tire une expérience” : un livre vous apporte une histoire, un bon jeu vidéo vous fait vivre des émotions, un documentaire vous apprend des choses sur le monde, etc.
– “Activité dont je ne tire aucune expérience” : jouer à Candy Crush ne vous apporte aucune expérience par exemple. Regarder la vie parfaite d’inconnus sur Facebook ou Instagram non plus d’ailleurs.

C’est fait ? Bien. Maintenant, est-ce que vous ne pourriez pas remplacer (voir enlever complètement) le temps passé sur certaines des activités non productives pour le passer sur votre pratique du dessin ?

Vous n’êtes même pas obligé de réellement dessiner. Cela peut être un autre type d’activité qui vous permettra d’atteindre vos objectifs. Lire ce blog par exemple -je l’espère- est un petit pas vous approchant de votre objectif.
De manière générale, privilégiez les activités productives aux non productives, parce que clairement personne ne dit sur son lit de mort “Ah si seulement j’avais plus joué à Candy Crush !

Le temps est une denrée précieuse
, dépensez-le dans des choses qui tendent à vous rendre meilleur et plus heureux. Si vous êtes sur ce blog, j’imagine que dessiner est une activité que vous aimez exercer, alors exercez-vous !

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3 réponses
  1. « De manière générale, privilégiez les activités productives aux non-productives, parce que clairement personne ne dit sur son lit de mort “Ah si seulement j’avais plus joué à Candy Crush !” »

    Une des phrases les plus vrai et drôles en même temps ! merci pour ce super article 😀 !

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