Review : Avatar – Le livre (Artbook)

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En 2009, James Cameron sortait “Avatar” : le film le plus coûteux de l’histoire du cinéma car réalisé à plus de 60% en images de synthèses.

8 ans plus tard (!), j’ouvrais l’artbook “Avatar – Le livre”, afin de voir ce que je pouvais en tirer.
Je vous partage donc mon avis sur cet artbook.

Caractéristiques

Pour commencer, il est à noter que le livre n’est pas vendu bien cher : 20€ sur Amazon.
Et ça se voit.

La couverture souple est un simple double-feuillet et a donc tendance à s’abimer sur sa tranche. Ce n’est donc pas particulièrement un “bel objet” mais soit.
N’oublions pas que nous sommes en présence d’un livre grand public.

Qui dit grand public dit : livre en Français ! Et ça c’est assez rare pour le notifier.
La préface est de Peter Jackson (Réalisateur du Seigneur des anneaux pour n’en citer qu’un), l’avant-propos de Jon Landau (producteur, notamment de Titanic) et la postface de James Cameron lui même.

Concernant le reste, ce sera écrit de la main de Liza Fitzpatrick, auteure de nombreux livres dérivés de film, notamment Star Wars.

Contenus textuel

En ce qui concerne le texte en lui même, on y apprend quelques anecdotes intéressantes notamment le fait que James Cameron aurait rédigé un rapport de “onze pages consacré au Venture Star, dans lequel étaient détaillés le fonctionnement de la navette, le calcul de sa vitesse, ses spécifications techniques et aérodynamiques.” afin de rendre le tout vraisemblable, ou que le Viperwolf aurait été inspiré des toiles de chiens du peintre Francis Bacon !

Avatar étant un film qui a énormément fait bouger les choses en terme d’images de synthèses, on aurait apprécié plus d’informations sur les aspects et potentielles contraintes techniques. Cependant, on y apprend que les costumes des Na’vis ont été crée physiquement puis numérisés en image de synthèse.

Et les images ?

Vient la partie la plus intéressante pour nous : les images ! 😃
Clairement on est ici dans du concept art : beaucoup d’illustrations ont été réalisés en photo-bashing et incrustation 3D, afin de gagner rapidement en réalisme malgré les délais serrés que peuvent concerner la pré-production d’une oeuvre cinématographique.

L’idée était donc de ne pas de réaliser de belles images, mais des images fonctionnelles et vraisemblables.

On peut donc y voir énormément de paintover, de personnages répétés au sein d’un même painting ou d’illustrations faites avec le pinceau de base de Photoshop. Parfois même des images étirées rapidement pour donner des impressions de volumes/perpectives… et ça fait du bien ! C’est décomplexant de voir qu’il ne faut pas que TOUT soit parfait au moindre coups de pinceau de 3px afin d’apporter un univers visuel concret et tangible.

Alors certes les illustrations présentes dans ce livre ne sont pas à couper le souffle, mais elles sont fonctionnelles et vont droit au but afin de mettre très rapidement sur papier la vision du réalisateur. Ce sont donc des concepts arts et non des illustrations promotionnelles (les images CG du film vendent d’ailleurs mieux le film) et c’est d’ailleurs les enseignements que l’on pourrait tirer de ce livre si l’on souhaite devenir concept artist.

Procter (en parlant de Cameron) : “A l’entendre, ça ne servait à rien de dessiner des éléments qui aient l’air sympa tant que l’univers que nous inventions ne serait pas crédible aux yeux du spectateur.”

Outre la découverte du cheminement mis en place pour créer l’univers d’Avatar, les concepts sont techniquement très intéressant si vous souhaitez gagner en efficacité pour vos propres images. Je le recommande donc pour cette utilisation.

Des points faibles ?

Cela étant dit, quelques points négatifs à cet ouvrage : les images ne sont pas crédités, difficile donc de faire des recherches sur un artiste en particulier. Enfin, l’auteure a tendance à paraphraser les visuels et se contenter de décrire les images. Notamment les caractéristiques des monstres. Il en est ressortit une impression de “remplissage” artificiel du texte. Pas vraiment gênant si vous ne lisez vos artbooks mais bon, c’est un peu dommage.

Où l’acheter ?

Sur Amazon

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